Les propriétaires successifs du domaine de Vert-Mont
Portrait de l’Impératrice Joséphine par François Gérard, 1801 - Musée de l’Hermitage (St Petersburg, Russie).
Le terrain sur lequel est bâti le Château de Vert-Mont faisait autrefois partie d’un domaine extrêmement vaste constitué par l’impératrice Joséphine, l’épouse de Napoléon, au début du 19e siècle.
Après la mort de Joséphine, en 1814, le domaine est d’abord resté propriété de la famille, mais très rapidement les héritiers s’en sont désintéressés, ce qui a donné lieu en 1828 à une succession de ventes et de morcellements.
Sur ce plan du parc de La Malmaison réalisé par le cartographe Laborde en 1815, la zone colorée en vert délimite l’emplacement du futur Domaine de Vert-Mont.
Image : Bibliothèque Nationale de France, gallica.bnf.fr
1939-1953
Vert-Mont, les années Noires
Jusqu’à la victoire des Allemands en mai 1940, Vert-Mont n’est plus habité. Seuls demeurent dans les lieux l’ancien régisseur, devenu gardien, sa femme et leur fille, qui à la demande de la famille Hall surveillent et font entretenir le Domaine.
Le Domaine est occupé successivement de 1940 à 1947 par les troupes allemandes, les Américains et les Anglais. Il subit de nombreux pillages et détériorations, la plupart irrémédiables.
1828
Démembrement du domaine.
1828
1867
Victor Delacroix, un commerçant fortuné agrandit et reconstruit Vert-Mont, endommagé par les combats de 1870.
1867
1889
Alexandre Tavernier, agent de change près de la Bourse de Paris, achète le domaine.
1889
1898
Edward Tuck et Julia Stell modernisent et embellissent le domaine. Avec les plus français des philanthropes américains, c’est le rayonnement de la Belle Epoque et des Années Folles.
1898
1924
Edward Tuck vend le domaine à sa nièce Dorothy Hall mais en garde l’usufruit.
1924
1954
La société civile immobilière, créé par Madeleine Eristov, acquiert le domaine sous condition que soit réalisé un programme conforme aux idéaux défendus par Edward Tuck. Cela donnera lieu à la création du Centre de Coopération intellectuel international, destinés à favoriser les échanges entre savants et chercheurs étrangers et français.
1954